Pour être tout à fait transparents, cette semaine a vu une phase baisse de moral se généraliser à l’ensemble de la troupe, pas longtemps, mais suffisamment pour le souligner.

Achille a connu sa première déconvenue à l’école avec une maîtresse qui l’a grondé en finnois car elle pensait qu’il faisait exprès de ne pas lui répondre. Ses deux maîtresses sont venues à son secours et il a reçu des excuses, mais il était tout bouleversé. Solal fait de grosses colères quant à lui, il ne comprend pas très bien où on va aller après le air bnb. Compliqué pour un petit de 4 ans de comprendre qu’on va habiter dans un autre appartement mais qu’on reviendra à Cesson, et qu’on fait nos sacs pour aller ce week-end au camping puis à l’hôtel en attendant de déménager…

Quant à nous, après avoir trouvé l’appartement et obtenu un rendez-vous à la banque on pensait être plutôt bien partis. Mais c’était sans compter la fameuse authentification forte nécessaire pour toutes les démarches d’assurance, de contrat d’électricité, de téléphone, d’accès à l’espace numerique de l’université, de gestion du planning de la paiväkoti de Solal, pour l’inscription au judo, acheter des meubles et des vélos d’occasion, etc.

Maxime s’est donc rendu à la banque. La banquière ouvre le compte mais lui dit que ce n’est pas possible de faire la démarche pour l’authentification, car il faut une carte d’identité finlandaise. Après avoir insisté et demandé aux supérieurs, finalement, c’est bon. Mais les papiers seront envoyés sous 2 semaines par courrier, à l’adresse du air bnb, qu’on quitte 3 jours après. Aucun moyen de les envoyer autre part, car c’est l’adresse déclarée qui fait foi. Le lendemain matin Maxime retourne au DVV pour changer l’adresse, il remplit consciencieusement un formulaire en finnois pour le changement d’adresse pour finalement se rendre compte qu’il existe également en anglais.
Ça avance, on aura donc notre authentification forte normalement d’ici 2 semaines. En attendant on ne peut ni assurer le logement, ni ouvrir de contrat d’électricité. Il faut faire avec.
Et puis dans les rues il n’y a pas de chats. On en a vu un seul en laisse et d’autres dans un bar à chats. Et ça mes amis, c’est terrible.

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