Mardi 30 septembre, nous avons pris le train pour Helsinki, où nous allons passer le reste de la semaine. Maxime devait s’y rendre pour le salon FrancoPro et plusieurs rencontres bilatérales avec les universités LUT et Aalto. Et les enfants, me direz-vous vous ? Ils manquent l’école, une fois n’est pas coutume. D’ailleurs, on peut demander des autorisations d’absence pour diverses raisons, et « vacances » en fait partie, notamment je pense, pour prendre en compte les besoins de certaines familles. Et si c’est trop souvent, l’équipe enseignante prend rendez-vous pour en discuter des problèmes liés à l’absentéisme.


D’abord, le train. Une petite centaine d’euros aller pour nous quatre, avec un compartiment famille rien que pour nous, dans le wagon qui dispose d’une aire de jeu pour les enfants. Ça ne manquait pas non plus d’interrupteurs, Solal, qui en est passionné en ce moment, les a tous essayés.

Une fois arrivés, Maxime a filé très vite à son premier rendez-vous. Nous nous sommes donc retrouvés Achille, Solal et moi, direction l’hôtel Anna, en plein coeur de la ville, pour poser la valise.

Sachant que j’allais être seule avec mes zouailles, j’ai préparé un méga planning de nos journées, allant même jusqu’à noter où manger le midi et au goûter. Car quand on a faim, c’est déjà trop tard. Et puis j’aime beaucoup pouvoir tout changer à la dernière minute aussi. C’est ce qui s’est passé l’après-midi où, déçus de ne pouvoir entrer à Temppeliaukio (la célèbre église enterrée) pour écouter du piano, nous sommes allés au muséum d’histoire naturelle où nous devions aller le lendemain.


De notre avis à tous les trois, c’est un incontournable ! L’architecture est grandiose et les collections superbement mises en scène. Pour ne rien gâcher, il y a des vrais os à manipuler, des puzzles géants de squelettes à reconstituer, des fourrures à caresser, etc, et le clou de la visite qui a fait tenir largement les 2h dans le musée, une grille de bingo à remplir.






Une fois que j’ai eu enfin réussi à ouvrir le casier à code de Solal après environs 12000 essais et 12000 blocages de la serrures, direction le parc de Sibelius, pour se dégourdir les jambes. Les enfants ont bien joué, j’ai eu froid, j’ai quand même attendu qu’ils ramènent tous les seaux qu’ils avaient transportés à l’opposé du bac à sable, avant de partir au Regatta Café qui se trouve au bord de la mer, tout près.


Franchement c’était génial ! Pendant que Maxime serrait la main de l’Ambassadrice de France Raja Rabia, nous on grillait des saucisses au bord de la Baltique. Parce que ce petit café, ouvert tous les jours de l’année jusqu’à 21h, propose entre autres, des saucisses et des chamallows à griller au-dessus des flammes (quand on ne sait pas comment s’y prendre et qu’on fait brûler sa saucisse) et des braises (quand un monsieur nous explique comment poser la tige sur le rebord du barbecue et attendre que la saucisse se fende en un auguste « pof » de fin de cuisson).

Nous sommes repartis avec des étoiles dans les yeux, tellement qu’après avoir marché les 15 minutes jusqu’au bus et fait quelques arrêts, on s’est rendu compte qu’on avait oublié le sac d’Achille avec le guide de la bibliothèque dedans et tous ses trésors. L’histoire se fini bien, car nous sommes vaillamment retournés le chercher, qu’on l’a retrouvé, et que ça nous a permis de nous promener dans la nuit. Et de me rendre compte que quand on est piéton de nuit, on ne nous voit pas beaucoup, ce qui explique les nombreux réflecteurs en vente. Logique.































